Notre système solaire

Mercure


Mercure est la plus petite planète du système solaire et la plus proche du Soleil, avec une période de révolution de 88 jours : c’est la plus rapide du système solaire. Elle n’a pas de satellite connu.
Mercure fut l’une des premières planètes observées, on retrouve des informations à son sujet en Mésopotamie, 2000 ans Av JC. Les premières vues rapprochées viennent de photographies
prises par la sonde Mariner 10 dans les années 1970.
Sa proximité avec le soleil rend son observation depuis la Terre difficile, il n’est possible de
l’observer qu’au lever ou au coucher du Soleil.
Sa quasi-absence d’atmosphère laisse échapper la chaleur du soleil. Pour cette raison, la
température de la surface de Mercure varie plus que sur n’importe quelle autre planète du système solaire : -173 °C la nuit et 427 °C le jour à l’équateur.


Venus


Vénus est la planète la plus proche de la Terre en taille et en masse, qui lui valent d’être parfois appelée sa « planète sœur ». Comme elle, Vénus possède un épais manteau entourant un noyau métallique, une atmosphère et une activité géologique interne. Cependant, elle est beaucoup plus sèche. Son importante atmosphère crée un très grand effet de serre qui en fait la planète la plus chaude du Système solaire (462 °C).
La planète est également enveloppée d’une couche opaque de nuages d’acide sulfurique
empêchant sa surface d’être vue depuis l’espace et faisant de la planète le deuxième objet naturel le plus brillant du ciel nocturne terrestre après la Lune. La surface de Vénus est un paysage désertique sec et rocheux qui présente peu de reliefs élevés et où se déroule toujours un volcanisme.
Vénus orbite autour du Soleil tous les 224,7 jours terrestres et, avec une période de rotation de 243 jours terrestres, il lui faut plus de temps pour tourner autour de son propre axe que toute autre planète du Système solaire.


Terre


La Terre est la plus grande (12 756 km de diamètre) et la plus massive des planètes rocheuses du Système solaire. Elle est notamment le seul objet céleste connu pour abriter la vie. Elle orbite autour du Soleil en 365,256 jours solaires et réalise une rotation sur elle-même relativement au Soleil en 23 h 56 min 4 s soit un peu moins que son jour solaire de 24 h du fait de ce déplacement autour du Soleil. L’axe de rotation de la Terre possède une inclinaison de 23°, ce qui cause l’apparition de saisons.
La Terre possède un satellite, la Lune, le seul satellite significativement grand d’une planète
rocheuse dans le Système solaire.
Son enveloppe rigide est divisée en différentes plaques tectoniques qui migrent de quelques
centimètres par an. Environ 71 % de la surface de la planète est couverte d’eau liquide et les 29 % restants sont des continents et des îles, tandis que la majeure partie des régions polaires est couverte de glace. La Terre est géologiquement active, son noyau interne solide et son noyau externe liquide permettant notamment de générer le champ magnétique terrestre.
L’atmosphère terrestre est radicalement différente de celle des autres planètes, car elle a été
altérée par la présence de formes de vie jusqu’à contenir de nos jours 21 % d’oxygène. Celle-ci
augmente également la température moyenne par effet de serre, la faisant atteindre 15 °C et
permettant l’existence d’eau liquide.


Mars


Située à environ 228 millions de kilomètres du Soleil, Mars est la quatrième planète du Système solaire. Sa couleur rouge est donnée par l’abondance d’oxyde de fer (rouille) sur sa surface. Il est facile de trouver Mars dans le ciel grâce à sa couleur, même à l’œil nu.
La gravité est environ 40 % de celle de la Terre, ce qui fait que le poids des objets est divisé par
2,5 (par exemple, un homme de 75 kg pourrait se déplacer à la surface de Mars comme s’il pesait 30 kg sur Terre). Mars n’a pas d’océan à sa surface mais il y a de la glace sur l’un de ses pôles (de la glace d’eau mais aussi de la neige carbonique, c’est-à-dire du C02 gelé).
Mars possède 2 petits satellites naturels (ou lunes) appelés Phobos et Déimos, ils mesurent
respectivement 27 et 13 kilomètres.


Jupiter


Jupiter est la 5ème planète du système solaire, et la plus grande, avec un diamètre de 11 fois celui de la Terre et un volume 1 320 fois plus important. Sa masse n’est en revanche « que » de 318 fois celle de la Terre, car c’est une géante gazeuse : sa densité moyenne de 1,33 est quatre fois plus faible que celle de la Terre, et proche de celle du Soleil. Jupiter est 2,5 fois plus massif que toutes les autres planètes réunies (plus de 70 % de la masse en orbite autour du Soleil).
La distance entre elle et le soleil est de 778 300 000 kilomètres.
La planète est connue depuis la Préhistoire : elle est visible à l’œil nu, comme une étoile très
brillante, mais qui ne scintille pas : c’est en effet l’un des objets les plus lumineux du ciel nocturne (avec la Lune et Vénus). De près, cette planète est hostile : un grand nombre de tempêtes y font rage en ce moment même, tandis que ses diverses lunes gravitent autour d’elle.


Saturne


Saturne, connue pour ses anneaux, est une planète gazeuse et la sixième planète tournant autour du Soleil. D’un diamètre neuf fois supérieur à celui de la Terre, Saturne est très connue pour ses anneaux spectaculaires composés de morceaux de glace. C’est la plus lointaine planète visible à l’œil nu, et la dernière connue jusqu’à ce qu’Uranus soit découverte au XIXe siècle.
Il s’agit d’une planète gazeuse ; Saturne n’a par conséquent pas de surface solide : un astronaute ne pourrait donc pas y marcher.


Uranus


Uranus est la septième planète du système solaire.
Elle a été découverte par l’astronome britannique William Herschel le 13 mars 1781. C’est la
première planète invisible à l’œil nu qui a été découverte, la plus éloignée visible à l’œil nu étant Saturne. Uranus est aussi la première planète découverte à l’aide d’un télescope (et non une lunette comme avec Galilée). Le 24 janvier 1986, la sonde spatiale Voyager 2 passe près d’Uranus et nous a donné les premières photos détaillées de la planète (jusqu’alors, ce n’était qu’un point bleuté sans aucun détail).
C’est une géante gazeuse, composée principalement d’hydrogène et d’hélium (environ 83 et 15 % en volume, respectivement), tout comme les trois autres géantes gazeuses (Jupiter, Saturne et Neptune).
Son diamètre est d’un peu plus de 50 000 km, soit 4 fois celui de la Terre. Sa masse de 86 000
milliards de milliards de tonnes, 14,5 fois celle de la Terre, en fait la moins massive des quatre
géantes gazeuses, juste après Neptune (17,2 fois). Comme toutes les géantes gazeuses, sa
densité est faible comparée à celle de la Terre et des autres planètes telluriques : 1,27, presque celle de Jupiter (1,33), Saturne étant à seulement 0,7 (moins dense que l’eau) et Neptune à 1,73 (pour comparaison, la Terre a une densité de 5,5 soit quatre fois plus).


Neptune


La plus éloignée depuis le déclassement de Pluton, Neptune est la 8e et dernière planète du
système solaire et la plus lointaine des géantes gazeuses.
Elle a été observée par l’astronome allemand Johann Gottfried Galle le 23 septembre 1846. Son existence avait été prédite de façon indirecte par les astronomes Urbain Le Verrier en 1843 et John Couch Adams en 1846 qui avaient prévu par calcul la région de l’espace où on pourrait la trouver. Elle est formée d’hydrogène, d’hélium, avec des traces d’hydrocarbures et d’azote. C’est le méthane qui lui donne sa couleur bleue.
Légèrement plus petite qu’Uranus, elle est plus massive (près de 103 000 milliards de milliards de tonnes contre 86 000 pour Uranus) car plus dense. C’est la plus dense des quatre planètes
géantes gazeuses (1,64).